DELPHINE BURKLI
CANDIDATE DE L'UMP

 




29 ans

Travaille au sein du cabinet du député Pierre Lellouche

11ème sur la liste UMP à Paris



Au jour le jour Interviews

 

Agenda de la candidate

 

 

28 MARS : FIN DU DEUXIEME TOUR - VOIR LA PAGE ASSOCIEE

25 mars : Palais des Congrès - Un dernier espoir pour l'UMP
24 mars : mobilisation des troupes, permanence du 9ème arrondissement

21 MARS : FIN DU PREMIER TOUR - VOIR LA PAGE ASSOCIEE

18 mars : Meeting de fin de premier tour à Meaux
16 mars : 24 heures dans la vie d'un Parisien
13 mars : café politique sur le thème de l'intégration des handicapés
9 mars : réunion dans le 9ème arrondissement
8 mars : les femmes de l'UMP à la rencontre des parisiennes
2 mars : meeting de Jean François Copé au cirque d'hiver

29 février : à la rencontre des habitants du 9ème, rue des martyrs
28 février : rassemblement contre l'homophobie
23 février : tractage, métro Saint Lazare

 

 

 

 

Le département de Paris (75)

 

 

 

 



Au jour le jour

 

DIMANCHE 28 MARS : FIN DU DEUXIEME TOUR - CLIQUEZ ICI POUR LES ANALYSES

 

Jeudi 25 mars - Palais des Congrès - Un dernier espoir pour l'UMP

Dernier meeting, dernières grandes déclarations avant la sentence des urnes, l'UMP a choisi le Palais des Congrès pour se retrouver autour de Jean-François Copé et de sa nouvelle liste d'union. Environ 4000 militants et sympathisants ont accueilli Françoise de Panafieu, André Santini, Nicolas Sarkozy et le candidat tête de liste, dans une ambiance de finale sportive largement menée par les " jeunes pop ", à savoir les jeunes populaires. Dans la salle, les drapeaux tricolores se mêlaient aux drapeaux des jeunes populaires, et aux quelques banderoles " Santini ", sur fond de " On va gagner " et de " Copé président ".

Dans ces dernières heures de campagne et après un premier tour dont le candidat reconnaît lui-même qu'il montre " un désaccord avec la politique du gouvernement " d'une partie des électeurs [ cf Entretien de JF Copé dans Le Monde du 26 mars], la stratégie est évidente : mobiliser les électeurs de la droite et convaincre ceux de l'UDF et du FN de les rejoindre. Il faut tout d'abord rassurer, et persuader que la victoire est possible. Ainsi, le candidat rappelle " le bon score de l'Ile-de-France ", région qui représente en quelque sorte le dernier espoir du gouvernement.
Ensuite il faut faire croire en cette union. Chacun des intervenants s'est attaché à démontrer l'évidence de cette union UMP-UDF. Chacun y va de son mot doux et salue tour à tour " la loyauté " de l'un et " la courtoisie et l'élégance " de l'autre. Si cette union était prévisible bien avant le premier tour, l'insistance sur sa crédibilité et les efforts déployés pour faire croire qu'elle est plus une union du cœur que de la raison sonne un peu faux.

Enfin, une fois cette union légitimée, les tribuns s'attaquent aux adversaires, et particulièrement à Jean-Paul H, qui devient pour un soir une cible animalière. Chacun y va de sa métaphore, après le " Mammouth que l'on a découvert après 18 millions d'années intact sous la glace " de Santini, Copé fait une lecture de la définition du poisson Huchon qui est " une espèce très menacée même dans son milieu d'origine " et qui est " en voie de disparition ". Ils dénoncent la cohabitation qui menace de s'installer à la région si la liste de Huchon remporte les élections, et rappellent que voter FN c'est faire gagner la gauche.

Un accent particulier est mis pour mobiliser les électeurs parisiens, ceux qui victimes d'un " effet Delanöe " ont massivement rejeté la droite au premier tour. La préparation de municipale de 2007 et la reconquête de Paris est lancée.

Après ces moments de légèreté, celui dont on pourrait croire qu'il conduit la liste lorsque Santini lui dit " tu vas permettre à l'Ile-de-France de devenir ce qu'elle doit être ", à savoir Nicolas Sarkozy, clôt ce meeting par une intervention beaucoup plus violente. Le ministre de l'Intérieur dans un discours encore plus sécuritaire et moins social que d'ordinaire a clairement lancé un appel à l'électorat de Marine Le Pen. Les valeurs sont ici celles de l'autorité, " de la fermeté et de la détermination face à l'insécurité " et celles de " la grandeur du pays et la force de la famille ". C'est un Nicolas Sarkozy galvanisé qui parle de la peur avant de terminer sur sa conception de la justice sociale " à chacun selon son mérite ". A écouter ces discours, on croirait presque que l'insécurité est la principale compétence de la région !

 

Mercredi 24 mars : mobilisation des troupes, permanence du 9ème arrondissement

Trois jours ont passé depuis le premier tour des élections. Au lendemain du dépôt de la liste de fusion Copé-Santini, l'heure est à la mobilisation pour les militants UMP de Paris. L'objet principal de cette réunion informelle à la permanence du neuvième arrondissement, est d'organiser les tractages et " boîtages " des prochains jours, tout en essayant de coordonner ces actions avec les militants UDF.

Une poignée de militants, des jeunes pour la plupart, se sont donnés rendez-vous pour emporter les tracts résultant de la fusion des deux listes, fraîchement imprimés. Delphine est au siège de l'UMP pour les récupérer, mais visiblement l'impression a du retard… A 20 h 30, elle arrive enfin chargée du précieux fardeau, en commentant ce contre-temps : " c'est pas le moment de perdre du temps… Huchon, lui, il est reparti en campagne dès lundi… ".

Qu'à cela ne tienne : l'essentiel du programme d'action de la fin de la semaine a été établi les jours précédents, et chacun est prêt à se mobiliser. Une " permanence mobile itinérante " vient d'être mise en place : deux camions aux couleurs de Copé vont sillonner la capitale, et essentiellement les 9ème, 12ème et 14ème arrondissements, pour faire passer le message " l'union pour gagner ". Le choix de ces arrondissements n'est pas anodin : il s'agit de mobiliser les électeurs " là où il y a un potentiel " de voix favorables à la liste UMP-UDF. En parallèle, une campagne de proximité va être menée dans ces mêmes arrondissements charnières qu'il faut conquérir. Delphine observe : " c'est un travail de fourmi, la proximité. Il faut aller là où il y a des électeurs. La forte participation de dimanche dernier, elle était forcément contre le pouvoir en place : on se déplace plus parce qu'on veut exprimer un mécontentement. Notre électorat, il faut le mobiliser. Il ne supporte plus nos divisions, et c'est souvent nos divisions qui offrent la victoire à la gauche, comme lors des dernières municipales, pour la mairie du neuvième ". [ndr : la division du RPR avait alors favorisé le PS] Il est justement question désormais d'union à droite : Delphine, tant bien que mal, organise au téléphone des distributions de tracts coordonnées avec l'UDF.

Un militant UDF passe d'ailleurs à la permanence pour en emporter, avant de lancer à la cantonade les mots qui marquent le début effectif de cette campagne d'union : " allez, et hauts les cœurs ! "

 

DIMANCHE 21 MARS : FIN DU PREMIER TOUR - CLIQUER ICI POUR LES ANALYSES

 

18/03 - Meeting de fin de campagne du premier tour, dans le fief de Copé à Meaux

Pour cloturer sa campagne du premier tour, Jean-François Copé a choisi sa ville, Meaux, afin de commencer un peu la fête, entouré des Meldois. La salle des fêtes de la ville, était comble et de nombreux Seine-et-marnais étaient venus le soutenir dans la dernière ligne droite, dans une ambiance très largement attisée par les jeunes de l'UMP.

Le maire de la ville (qui remplace Jean-François Copé depuis qu'il est entré au gouvernement), la député Chantal Brunel (la binome de Jean-François Copé sur la liste), puis Christian Jacob, se sont succédés pour saluer le courage du candidat et appeller à la mobilisation autour de lui dès le premier tour.

" J'ai besoin de vous ". Après avoir remercié les militants et sympathisants UMP et affirmé avoir gagné la première bataille de la campagne, celle du collage et du tractage, Jean-François Copé demande à chacun de mobiliser autour de lui le plus de personnes durant ces trois derniers jours, " pour que vivre ici soit une chance pour tous ".

Et puis c'est au tour de " Nicolas " d'entrer en scène. Le soutien du ministre de l'intérieur présent en gros sur les affiches et les bulletins de vote, semble plus lui donner valeur de garant que de soutien. Dans un discours très national à travers lequel Nicolas Sarkozy expose toute sa politique, il attaque comme tous les intervenants précédents, Bayrou, la gauche et de manière indirecte l'extrême droite. Indirecte parce qu'excepté un aparté sur la réalité d'une " France multiple ", l'ensemble des personnalités n'a jamais attaqué ou condamné le FN sur le terrain des idées mais uniquement sur le plan stratégique : voter FN c'est faire gagner la gauche. Ceci rappelle un peu la gauche face à l'extreme gauche ….

 

DIMANCHE 21 MARS : FIN DU PREMIER TOUR - VOIR LES ANALYSES DE LA PAGE RESULTATS

 

Mardi 16 mars : 24 heures dans la vie d'un parisien

"24 heures dans la vie d'un Parisien" est le nom de l'opération menée aujourd'hui par l'UMP Paris. Le principe est simple : accompagner les Parisiens pendant 24 heures, sur leurs lieux de vie ou de travail, de manière à mieux les comprendre et à "s'imprégner de leurs activités".

Le rendez-vous a lieu à 23 heures, Place Pigalle avec Delphine. La petite délégation UMP, avec en tête Dominique Versini et Nicole Guedj, commence à arpenter les rues du quartier, sous l'œil des quelques journalistes présents pour l'événement. Jean-Luc Roméro et Pierre Lellouche sont également de la partie. En déambulant dans Pigalle, les membres du groupe attirent l'attention de la presse et des passants sur la circulation anarchique des bus à cette heure tardive, ou pointent du doigt le problème du rachat des commerces de proximité d'une même rue par des artisans d'une même profession. Plus tard, la petite délégation s'installe dans un café pour rencontrer des membres d'association et discuter des choses "que la région pourrait améliorer dans la capitale".

L'objectif de cet événement est double : tout d'abord rencontrer les Parisiens dans leurs activités diurnes et nocturnes, pour mieux répondre aux difficultés qu'ils peuvent éprouver au quotidien. A ce volet "dialogue", s'ajoute un volet plus "stratégique" : il s'agit de montrer aux parisiens et associations rencontrés -ainsi qu'à la presse qui suit l'événement- que l'UMP est proche d'eux et de leurs problèmes - habile (et nécessaire) à quelques jours du premier tour !

Le tout se passe dans la bonne humeur et le sérieux, le message délivré étant : nous nous mobilisons pour les Parisiens. Certains des candidats présents à Pigalle sont associés à l'événement depuis 6 heures du matin… Pourtant, la fatigue ne semble pas encore se faire sentir ; il vaut mieux, car la nuit est encore longue (visite du bus des femmes du bois de Boulogne en perspective) et la fin de l'opération prévue pour 6 heures le lendemain !

 

Samedi 13 mars : café politique sur le thème de l'intégration des handicapés, en présence de Jean-François Copé


Nous assistons cet après-midi à un café politique sur le thème de l'intégration des handicapés dans la vie quotidienne. Delphine confie que " la plupart des partis politiques ont du retard sur ces questions ". Un lieu symbolique a été choisi pour l'occasion : le café " signes ", dans le 14ème arrondissement, où entendants et malentendants peuvent se retrouver dans la convivialité.

Face à ce sujet qui ne constitue souvent pas un axe majeur des campagnes politiques, les candidats UMP ont répondu par une forte mobilisation : le débat a lieu en présence de Jean-François Copé, de Dominique Versini, de Jean-François Lamour, mais aussi de Nicole Guedj et de nombreux autres colistiers. Des personnes handicapées - aveugles, sourds, personnes à mobilité réduite - et des représentants d'associations sont également là pour débattre avec les candidats.

L'objectif essentiel de cette réunion est de montrer l'implication de la liste UMP sur ces questions, mais aussi de susciter le débat, et d'entendre les témoignages ou doléances des personnes présentes. Christine, candidate aveugle sur la liste de Jean-François Copé, intervient pour raconter son expérience en tant qu'handicapée et rappeler " combien elle se sent bien sur la liste UMP ". Nous ne saurons pas si elle est en position éligible ou non, en revanche, son sens politique ne fait aucun doute : elle répète les expressions utilisées par Jean-François Copé dans les médias (" copé collé ", " 36 15 j'inspire les autres candidats "), tout en désignant sciemment le président de la région sortant et le maire de Paris par " Messieurs H. et D. " (il s'agit d'une consigne de Monsieur Copé pour " ne pas contribuer à leur notoriété ").

Le débat, à chaque fois relayé par un traducteur en langue des signes, est intéressant. Que ce soit en matière d'équipement des transports ou d'accès aux loisirs, il semble qu'il reste beaucoup à faire. Les handicapés pointent d'ailleurs le retard de la France sur ces sujets, notamment par rapport aux USA. Le tout se déroule dans une atmosphère détendue, et Jean-François Copé et ses colistiers semblent montrer une réelle implication. Qu'en restera-t-il après la campagne ? L'avenir nous le dira…



Mardi 9 mars : réunion dans le 9ème arrondissement


Ils sont plus de soixante à avoir fait le déplacement. La majorité des personnes présentes ce mardi sont des locataires d'un immeuble de la rue Victor Massé, en colère contre leur nouveau propriétaire, l'OPAC. L'organisme public a en effet racheté l'immeuble à des propriétaires privés pour en faire des logements sociaux, mais certains occupants actuels risquent de voir leur loyer augmenter. La réunion de ce soir vise donc à clarifier la situation et permettre le dialogue entre les locataires et le directeur général de l'OPAC, le tout sous la houlette du maire Jacque Bravo.

A priori, rien à voir avec les régionales. Pourtant, Delphine a tenu à être là pour soutenir les locataires mais surtout manifester son opposition au maire socialiste, qu'elle accuse d'avoir poussé à l'achat de l'immeuble sans même vérifier qu'il était déjà habité.

La réunion de ce mardi est donc plus qu'une simple réunion locale consacrée à un problème très particulier. En pleine campagne des régionales, une telle affaire ne peut que servir Delphine, en lui permettant de s'attirer la sympathie d'une partie des habitants de son arrondissement tout en montrant au maire que l'opposition UMP veille et ne laissera passer aucune occasion de manifester son désaccord.

Ou comment faire d'une pierre deux coups : agir dans le cadre des régionales… mais aussi et peut-être même surtout en vue des municipales de 2007.

 

 

Lundi 8 mars : les femmes de l'UMP à la rencontre des Parisiennes


8 mars, journée de la femme. Un symbole que les candidates UMP de la liste de Paris ont voulu célébrer par une manifestation originale, Gare de Lyon. Elles sont toutes là ou presque, soutenues par des militantes ou candidates d'autres départements. Delphine est au rendez-vous, ainsi que quelques hommes venus montrer que la journée de la femme pouvait également être célébrée par le sexe opposé.

Au programme : distribution de tracts et de marque-pages à l'effigie des candidates. Jusque là rien de bien original. Mais l'événement du jour est une camionnette spécialement affrétée pour l'occasion, recouverte pour partie de tracts de campagne et pour partie d'un grand papier blanc sur lequel chaque participant est invité à mettre un petit mot sur la journée de la femme, ce que s'empressent de faire la plupart des personnes présentes.

L'ambiance est chaleureuse, les " femmes de l'UMP " sont visiblement heureuses de se retrouver pour cette opération, mais la distribution de tracts à proprement parler est un peu délaissée, de même que la " rencontre avec les Parisiennes " … Malgré tout le fait même de voir un tel attroupement aux abords de la gare suffit à interpeller les passants, surtout quand Jean-François Copé fait son arrivée. En effet, il est assailli par les participantes et les journalistes, ayant même du mal à se frayer un chemin vers la camionnette pour écrire son petit mot sous les applaudissements. A se demander si la star du jour, c'est lui ou bien les femmes…

 

 

Mardi 2 mars : meeting Jean-François Copé, Cirque d'Hiver

Le rideau à paillettes au fond de la piste s'est ouvert. Musique, faisceaux de lumière colorée, boules à facettes et cornes de brume… Jean-François Copé entre en campagne.
Pour son arrivée sur la piste du Cirque d'Hiver, lors de ce meeting du lancement officiel de sa campagne des régionales, Copé se montre très entouré. Sortant avec lui des coulisses, on reconnaît Jean-Pierre Raffarin, Nicolas Sarkozy, Claude Goasguen, deux des actuels ministres du gouvernement, Jean-François Lamour et Dominique Versini...
La salle est animée, notamment par les nombreux jeunes de l'UNI, mais elle n'est pas bondée. De nombreux rangs restent vides, et personne ne se bouscule aux portillons.

C'est Jean-Pierre Raffarin qui ouvre la série des discours. Chaleureux, confiant, il réussit en quelques minutes à faire monter dans la salle une ambiance de victoire. " J'ai participé à trois campagnes, et je les ai toutes gagnées ! ". Il parle de Copé, le ministre, -travailleur, assidu-, et aussi de Jean-François, l'homme, " toujours de bonne humeur ". Il ne rentre pas tout à fait dans le vif de la campagne. Il se contente de motiver les foules pour la bataille. Les idées, on en parlera plus tard. Raffarin laisse ensuite la place à Claude Gouasguen, et bientôt aux deux ministres du gouvernement. Dominique Versini insiste sur le déroulement de la campagne, ses nombreux moments " de joie ", la complicité qu'elle a avec le ministre des sports " tandem complice" et le bonheur qu'elle a à travailler avec " Jean-François " [Copé, ndlr]. Son discours se veut amical, avec une tonalité intime et psychologique. Elle terminera par ces mots : se lancer dans la bataille pour un " PARIS LIBERE !!! "

L'adversaire, en effet, ne semble pas tellement être Jean-Paul Huchon, dont le nom n'est pas une seule fois prononcé, mais bien plutôt le maire de Paris, Bertrand Delanoë. Jean-François Copé, lorsqu'il monte à la tribune, prévient que s'il l'emporte, le projet de tramway cher au maire de Paris n'aura pas le soutient de la région. Nicolas Sarkozy, qui prononcera le discours de clôture très attendu, s'attaquera de façon caustique au bilan du maire de Paris : " Il y a eu Paris plage et la nuit blanche.. Bon. Ca ne fait toujours qu'une idée par an… ! Il faut rendre Paris aux familles et aux enfants, et pas aux seuls bobos célibataires… ! ".

Il ressort de l'ensemble des discours le souhait de motiver les électeurs et de faire de cette campagne une bataille active. Le programme en lui même est abordé, mais il n'est pas au centre des discours : Jean-François Copé a ainsi défini les priorité dans les outils de la bataille : " Ce qui compte c'est notre programme ; mais c'est aussi d'avoir la volonté de gagner. Ce qui compte c'est notre enthousiasme et notre détermination ! "


Dimanche 29 février - Rencontre avec les habitants du 9ème

Onze heures en bas de la très commerçante rue des Martyrs : Delphine, tracts en main, rencontre les habitants du neuvième au gré de leurs courses dominicales. C'est un événement récurent qui lui permet de s'implanter dans l'arrondissement où elle fait campagne.

Accompagnée d'élus et de militants du cru, elle bénéficie également de la présence de Pierre Lellouche, député et conseiller de Paris, venu lui apporter " un soutien plus que moral ".

Placée entre les militants socialistes et les militants UDF, Delphine distribue un tract sur les mesures proposées par Jean-François Copé en Ile-de-France, mais aussi " le journal du neuvième ", dont elle est la directrice de publication. L'occasion pour elle d'entamer la conversation avec plusieurs passants, et de leur rappeler sa candidature. La présence du député favorise les discussions : manque de place en crèches, malpropreté des rues…. Les sujets sont très locaux et ces passants connaissent manifestement Delphine de vue. Si ce n'est pas le cas, Pierre Lellouche leur précise qu'elle est la candidate de l'arrondissement : cet " adoubement " du député favorise la reconnaissance de notre candidate.

Bilan de cette matinée : les 100 exemplaires du journal du neuvième détenus par Delphine ont été distribués. Les contacts avec les passants ont globalement été un succès, ce qui nous donne l'occasion de mesurer l'importance de l'implantation politique locale. Ceci n'empêche pas les propos plus critiques : un passant qualifie par exemple le groupe UMP de " valets du baron Sellières ". A noter, l'entente plus que cordiale de Delphine avec les militants UDF : " on est de la même famille, Delphine sera notre candidate au second tour ", confie l'un d'eux.

 

 

Samedi 28 février - Rassemblement contre l'homophobie

En soutien à Sébastien Nouchet (immolé le 16 janvier dernier chez lui parce qu'il est homosexuel) et pour demander au gouvernement des moyens concrets de lutte contre les discriminations homophobes, plusieurs associations homosexuelles se sont rassemblées samedi à 14h, à proximité du Ministère de la Justice, à l'angle de la place Vendôme et de la rue de la Paix. De nombreuses personnalités politiques, comme Jean-Paul Huchon, Dominique Strauss-Khan, Bertrand Delanoë, le president du MRAP, Corinne Lepage et Jean-Luc Romero président-fondateur de l'association " On Est là " sont présentes.

Parce qu'elle travaille depuis longtemps sur les questions de discriminations, Delphine a tissé des relations avec certaines associations, en particuliers " On Est là " et " Gay libre " proches de l'UMP, qu'elle est venue soutenir. C'est donc pour elle une manière en tant que candidate d'être présente sur un thème qu'elle connaît bien.
A peine arrivée elle va signer le manifeste géant et jamais au repos, elle va ensuite à la rencontre de la presse et donne une interview à un journaliste d'é-llico.

Si sa présence à cette manifestation lui permet de se faire voir par de potentiels électeurs, il semble que par-dessus tout, cela lui permette d'entretenir ses contacts auprès des acteurs de la vie associative locale et des personnalités influentes.

 

 

Lundi 23 février - Tractage, métro Saint Lazare

Notre entrée dans la campagne de Delphine Burkli commence par un grand classique : la distribution de tracts, qui a lieu en l'occurrence à 18 h 30 au Métro St Lazare, sous le dôme de la Cour de Rome.

En présence de Dominique Versini, chef de file pour Paris et secrétaire d'Etat, d'Edwige Antier et d'un jeune sympathisant, Delphine distribue deux prospectus aux Franciliens qui se croisent : l'un concernant les projets pour Paris, l'autre informant de la tenue d'une réunion publique sur l'éducation.

L'objectif est simple : toucher le maximum de gens et si possible instaurer le dialogue avec eux.
Delphine, qui avait commencé sa distribution en jouant la carte de la proximité et en se présentant comme candidate dans le neuvième arrondissement, choisit finalement un refrain plus classique : " les régionales en Ile-de-France, liste de Jean-François Copé, le programme pour Paris ". La plupart des Franciliens présents n'ont en effet souvent pas le temps d'en entendre plus… Pourtant, malgré les courants d'air glaciaux, plusieurs personnes s'arrêtent pour discuter avec Delphine et Dominique Versini : l'occasion de revenir, quelquefois avec passion, sur les événements politiques du week-end - le retrait de Jean-marie Le Pen de la région Paca -, sur l'action du gouvernement, ou de demander un autographe à la secrétaire d'Etat. Difficile de savoir s'ils se souviendront de ces discussions quand ils seront dans l'isoloir le 21 mars prochain…

 


 

 


Interviews

 

 


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Affiches officielles de campagne

 

 

25/03


Mobiliser les électeurs de la droite


Les ennemis d'hier...



... jouent dorénavant la carte de l'union du coeur


Rendez-vous dimancha prochain !

 

 

24/03


Dernières recommandations stratégiques aux militants


La permanence mobile itinérante fait son chemin

 

18/03


Les jeunes sont de la partie...


"J'ai besoin de vous"

 

 

13/03


Pour que vivre ici soit une chance pour tous!


Etre sur la même longueur d'onde


Associés pour la cause

 

 

08/03



Des femmes engagées...


...pour soutenir un candidat


Avec la bénédiction de la presse

 

 

02/03


"Rendre Paris aux familles et aux enfants"


Copé collé...


La volonté de gagner

 

29/02


Avec le soutien de Pierre Lellouche


Delphine redactrice en chef


 

28/02


Diverses parties en présence


Signer pour la cause


Avec Jean Luc Romero